Vendre du vent … ou presque
Si vous regardez la télévision, vous avez sans doute déjà vu des « Bandes Annonces » de film. Le film sort parfois un an après. Et pendant toute cette année, on vous a montré des extraits du film, on vous en a présenté les héros.
Bref, on vous a mis l’eau à la bouche.
Pour un livre (ou un eBook), c’est pareil.
Comment faire ?
L’idée est de faire languir vos lecteurs. Pendant un temps. Car si vous les faites attendre de trop, ils finiront par se lasser. Ce serait dommage que vos lecteurs vous abandonnent avant la sortie du livre.
Lors de votre campagne de marketing, sur FaceBook, sur Twitter, sur votre blog bien sûr ou par des articles invités sur d’autres blogs, vous allez pouvoir désormais proposer votre livre en précommande sur KDP Select. (Kindle Direct Publishing Select)
Trois mois avant sa sortie, vos lecteurs auront la possibilité de l’acheter. Et dès la date que vous aurez choisie, Amazon leur fera parvenir votre livre (format numérique ou papier).
« Vous renseignez les informations relatives à votre livre, comme pour n’importe quel autre livre KDP. Lorsque vous ajoutez le livre, à l’étape 4 (« Sélectionner une option de parution pour votre livre »), sélectionnez « Proposer mon livre en précommande » et fixez une date de parution. Voilà, c’est tout.
Bien que votre livre ne puisse pas encore être téléchargé, nous créons la page produit correspondante dans un délai de 24 heures après l’approbation du livre. Les clients peuvent le commander à tout moment jusqu’à la date de parution que vous avez fixée ; le livre leur est envoyé à cette date. Les clients n’ont toutefois pas la possibilité de télécharger un extrait pour les livres proposés en précommande.
Seuls les livres publiés pour la première fois via KDP peuvent faire l’objet d’une précommande. Les livres relevant du domaine public ne peuvent pas être proposés en précommande.»
Vous ne pouvez pas vendre du vent
En effet, vous devez fournir à Amazon un « manuscrit préliminaire », soit un livre complet mais devant être relu et révisé. Amazon peut ainsi contrôler que votre texte correspond bien aux critères d’admissibilité de leurs publications.
Alors, si vous êtes prêt pour commencer la publicité de votre manuscrit en voie de finalisation, vous avez 3 mois pour le propulser au sommet des ventes, avant même de l’avoir terminé.
Cela vous permettra de rester motivé pendant toute sa campagne de marketing !
Des trucs à achever dans les tiroirs ?
Vous avez sûrement des textes commencés dans vos tiroirs. Presque finalisés.
Et si vous profitiez de cette occasion pour passer à l’action ?
Crédits photographiques : Prozac1 – freedigitalphotos.net
bonjour Marie Noël,
il me semble que cette méthode existe déjà pour la promo des romans. Par exemple, soit en début ou à la fin du livre, le lecteur peut avoir un aperçu des romans dans le même thème que le livre que le lecteur lit
La différence avec KDP, c’est que vous pouvez déjà ACHETER le livre et il vous est automatiquement envoyé.
Vous avez vos sous avant d’avoir commencé à vendre.
Marie-Noël
Merci beaucoup Marie Noel Damas et Mikael Messa, c’est vraiment initiant.
Merci Désiré!
Wow, merci Marie Noel pour ce petit truc! Et effectivement, ce truc crée un effet motivateur ainsi des dates ‘butoir’.
J’ai hâte de revenir à la maison le 23 août (voyage de vacances depuis deux semaines) pour finir le manuscrit pour de bon, malgré que j’ai pensé à l’édition à chaque jour, même en plongée.
Question: Est-ce que la plupart des autres auteurs de ma promotion ont projet de ne publier leur 1er Ebook que sur Kindle? Si tu es au courant?
Bonne journée!
Hello Benoit!
Surtout, reste bien connecté à tes vacances parce qu’après, c’est la vie trépidante qui reprend.
Pour les autres auteurs, je crois qu’ils se posent tous beaucoup de questions…
Mais certains sont réfractaires au format numérique.
Bonne fin de vacances!
Marie-Noël
vendre du vent.
C’est complètement inintéressant.
Nilse
C’est du marketing Nilse.
Et les auteurs feraient bien mieux de s’intéresser au marketing.
Les éditeurs, après le coup d’envoi, n’ont plus de budget pour promouvoir les livres.
Et si l’auteur croit en son talent, il a tout intérêt à se vendre!
Vous pouvez relire ces deux articles:
et
Oh, je me prononçais sur le sens de ce titre : vendre du vent.
C’était une image certes qui me déplaisait, on veut nous vendre le soleil, on nous vend l’eau et maintenant du vent !
Je suis si réfractaire aux lois du marketing….mais à y bien réfléchir cela est un moyen, un moyen de rassembler de l’argent avant de s’en servir , avant d’en avoir besoin, sans lier l’acheteur potentiel qui aura, à réception le choix de refuser si ça ne lui convient pas.
C’est une façon de se faire sponsoriser.
Vous proposez de relire deux articles ?
Merci d’avoir un blog ouvert, vivant, et d’oser “monter au créneau” comme on dit par ici.
Nilse
Si vous voulez vendre et vivre de votre plume, Nilse, n’attendez pas le bon vouloir de quelque éditeur qui vous proposera 8% du prix de vente hors taxe comme droits d’auteur. Il faut vraiment retrousser ses manches. Le problème, c’est que les auteurs y compris moi, ne mesurent pas l’importance du marketing. Vous pouvez déjà aller voir ce que j’en dis dans l’étape 7. La vente n’est pas quelque chose de démoniaque: vous fournissez une information qui transformera la vie des gens, ou qui leur donnera du plaisir ou qui les fera grandir. Et en échange, ils vous donnent quelques euros… (un petit peu, beaucoup, passionnément).
Belle journée Nilse
Marie-Noël