Utilisez vos souvenirs du futur pour écrire un livre

Vous souvenez-vous de vos dernières vacances? Elles ne sont pas très loin.  Pouvez-vous trouver un souvenir d’un épisode particulièrement porteur de bonheur … Vous y êtes?  Que sentez-vous? Que voyez-vous? Que ressentez-vous? … C’est gai non?

C’est ce que vous pouvez faire avec votre livre.

“Mais, il n’est pas encore écrit! ” allez-vous me répondre.

Justement.  Nous allons utiliser le pouvoir de notre imagination pour aller au-delà des “pensées positives” habituelles et pas toujours très efficaces.

Tout d’abord, je vous invite à vous imaginer votre livre déjà écrit :  c’est fait, vous avez mis le mot “fin” symbolique sur la dernière page.  Vous avez choisi la couverture, le titre, le format. Vous pouvez presque le voir sur les rayons virtuels d’Amazon ou chez votre libraire.  Ressentez la satisfaction d’avoir terminé ce livre.

Jusque-là,  nous faisons un travail normal de visualisation. Je vous rappelle que ce ne sont pas les idées qui sont porteuses d’énergie créatrice mais les émotions. Et c’est ici que cela va devenir intéressant. Vous allez démarrer votre histoire.

“Je me souviens du jour où j’ai révisé pour la dernière fois mon livre.  C’était un jour ensoleillé, j’étais vraiment de bonne humeur.  Tout ce travail était enfin terminé! Je me sentais soulagé(e) et heureux(se) d’être arrivée à mon objectif. Un pas après l’autre, j’étais vraiment fier(e) de moi.  J’ai adoré mes séances d’écriture tôt le matin avec mon petit café et ce calme qui régnait dans la maison.  Quel plaisir d’être connecté(e) à mon inspiration! C’est comme si le texte arrivait à travers mes doigts sur le clavier. Je n’avais même pas besoin de réfléchir. Il suffisait que je m’asseye à mon bureau pour être plongée dans ma nouvelle vie d’auteur.  Je me sentais enfin à ma vraie place pour la première fois….”

Comment vous sentez-vous rien qu’à la lecture de ce paragraphe? Bien n’est-ce pas? C’est un peu comme si cela avait vraiment existé, ne fût-ce qu’un moment, non?

En tout cas, c’est toujours l’effet que cela me fait.  C’est ainsi que j’ai pratiqué pour le livre que je suis en train d’écrire.  Je commençais par ouvrir mon grand cahier de souvenirs, acheté pour l’occasion et de me connecter à mon imaginaire.

Vous pouvez construire chaque chapitre avec cette technique

“Je me souviens quand j’ai commencé à écrire la biographie du Docteur Bach. C’était super-amusant de me promener dans les images d’archives de cette époque.  C’était  comme si je vivais des morceaux de sa vie.  Il me suffisait de retranscrire ce que je voyais autour de moi, tout simplement. C’était si facile. J’avais vraiment envie de partager la vie de cet homme extraordinaire avec le monde.”

Vous pouvez aussi jouer avec un ami. Il pourrait vous dire : “Tu te souviens quand tu as reçu la lettre de ton éditeur pour dire qu’ils avaient envie de travailler avec toi? Ils avaient été enthousiasmés par ton thème et tu as eu à peine le temps de te retourner pour réserver un train.”

Ou vous pourriez-lui dire : “Tu te souviens quand on a décidé de la couverture?  On voulait trouver une magnifique photo de plante en transparence. On a réfléchi si on mettait la photo du Docteur Bach ou non. On a choisi une police toute simple pour ne pas diminuer la lisibilité du titre. Il fallait d’abord trouver l’image pour déterminer les couleurs. Cette ambiance de collaboration était vraiment amusante. Les idées fusaient dans tous les sens, notre créativité était stimulée et amplifiée. Après notre séance de travail, on est allé manger une bonne pizza avec un bon verre de vin italien. Quel plaisir!” (Ici dans la région liégeoise on dirait : “Qu’est-ce qu’on a eu bon!”)

Attention, on ne se prend pas au sérieux

Souvenez-vous qu’il s’agit d’un exercice d’imagination et que vous pouvez changer les souvenirs jusqu’au moment où ils ne soulèvent plus aucune résistance en vous.

• Vous allez créer des souvenirs sensoriels vous plaçant dans des conditions agréables et enthousiasmantes.
• Vous vous permettez de vous connecter à votre imagination sans aucune pression. Vous vous reconnectez tout simplement au plaisir des jeux d’enfants : “Et on disait que j’étais un pirate et que je découvrais un trésor”.
• Vous créez des sillons neuronaux de plaisir que votre inconscient cherchera à retrouver.
• Vous dépassez la peur de l’inconnu en répétant l’exercice. Vous ne vous sentirez plus perdu et mal à l’aise devant ce nouveau livre par exemple.
• Vous vous engagez déjà dans le processus d’écriture : comme l’entraînement préparatoire des ateliers d’écriture.
• Et vous activez la manifestation de votre livre dans le monde réel.

Si vous voulez en connaître plus sur ce procédé, voici un livre l’expliquant dans le détail.  (Je préfère le titre anglais : “The remembering process”). Bien sûr, cela marche avec n’importe quel projet!

À vos cahiers de souvenirs et … dites m’en des nouvelles!

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