Comment une fourmi peut vous aider à écrire
L’autre jour, j’ai lu cette histoire particulièrement inspirante sur le blog d’une amie: Aimer la Vie
Il y est question d’une fourmi, d’un roi et d’une dune de sable.
Un très joli conte qui m’a donné l’idée de l’article du jour.
Je le reproduis tel que je l’ai découvert
Le roi Baakir se promenait un jour dans le désert. Il était las de la vie et tentait de tromper son ennui par ses longues promenades.
Il aperçut au loin une immense fourmilière. Il s’approcha et aussitôt, toutes les fourmis vinrent se prosterner devant lui.
Toutes sauf une qui continuait à travailler, déplaçant le sable d’une haute dune.
Baakir surpris et un peu en colère devant cette fourmi qui l’ignorait vint la questionner.
– Que fais-tu là , petite fourmi ? Pour quelle raison ne viens-tu pas me rendre hommage comme tes congénères ?
– Sire, répondit la fourmi, ce n’est ni par impolitesse, ni par désobéissance que je ne suis pas venue comme les autres, mais tout simplement, je m’occupe à quelque chose qui me tient particulièrement à coeur : je veux déplacer cette dune de sable que vous voyez là à !
– Ha ha ha ! Ma pauvre amie, rétorqua le roi Baakir, je doute que tu aies la patience et surtout la chance suffisante, c’est-à -dire la longévité, pour accomplir ce travail immense.
– En effet, je ne sais pas si j’en serai capable, confessa la fourmi un peu vexée, mais ce que je sais c’est que la force qui me pousse est plus puissante que la tempête du désert. De l’autre côté de la dune se trouve mon bien-aimé. Si je meurs avant de l’atteindre, je finirai ma vie dans la folie de cette chose qui meurt en dernier dans le coeur des êtres, c’est-à -dire l’espérance. C’est bien ainsi.
Et la fourmi reprit son travail.
Quelles leçons pouvons-nous tirer de ce conte?
Notre fourmi même si elle n’écrit pas peut nous aider dans notre travail d’écriture.
En premier lieu, n’écoutez pas les gens qui vous disent que ce que vous voulez faire est impossible à faire.
“Ils ne savaient pas que c’était impossible. Alors ils le firent”
Winston Churchill
En second lieu, quelle que soit la tàche que vous avez à accomplir, écrire votre livre en l’occurence, si vous vous y travaillez chaque jour un peu, vous finirez par arriver au bout de votre travail.
Un proverbe chinois nous dit bien qu’on peut déplacer les montagnes avec une petite cuillère. Comme notre petite fourmi déplace sa dune grain de sable par grain de sable.
Qu’est-ce que cela veut dire pour nous auteurs?
Cela veut dire travailler un petit peu tous les jours. Deux façons de faire: choisir un temps déterminé (une demi-heure, une heure par jour) ou choisir un nombre de mots précis (500 mots, 1000 mots,… ). Sentez ce qui vous parle le plus.
Et c’est aidant à plus d’un titre: en effet, nous sommes des êtres d’habitudes. Notre inconscient adore ça, les habitudes. En prenant l’habitude d’écrire chaque jour, vous le rassurez. Cela ne lui semblera plus aussi dangereux de se lancer dans le remplissage d’une page vierge.
De plus, chaque fois que vous aurez accompli votre tâche quotidienne, vous serez rempli de satisfaction et pourquoi pas de fierté. Ce sont des sentiments positifs que votre inconscient aura envie de retrouver. Sa récompense en quelque sorte. Souvenez-vous de vos bons points à l’école. C’était motivant.
Vous court-circuitez ainsi les mécanismes fondamentaux de la procrastination.
Encore un bienfait de ce travail de fourmi:
En ayant le sujet de votre livre en tête tous les jours, vous vous mettez dans un état réceptif à ce thème. Vous pouvez alors capter de nouvelles idées, être attentif à ce que vous voyez ou entendez en lien avec votre sujet. Peut-être allez-vous aussi voir émerger des coïncidences: une personne qui peut vous aider, un article qui tombe juste à propos, etc. C’est magique.
Comme lorsque vous avez l’intention d’acheter une nouvelle voiture: tout à coup, vous la voyez partout, de la même couleur et avec les mêmes accessoires. Vous savez, cette personnalisation que vous pensiez tout à fait unique…
Vous allez vous sentir connecté à votre sujet et l’inspiration coulera toute seule.
Et dernière leçon de la petite fourmi:
Ne perdez jamais espoir: votre livre (ou votre succès d’auteur) est votre bien-aimé de l’autre côté de la dune. Et si même vous ne l’atteignez jamais, au moins, vous n’aurez jamais abandonné la plus grande force transformatrice de l’univers: l’espérance.
Je trouve génial ce conte, et il montre bien que les petits ruisseaux peuvent faire
de grandes rivières si on s’accroche à ces rêves. Ca n’allait pas ces jours-ci, ton article m’a fait du bien. Merci Marie-Noël
Ravie d’être utile à mes compagnons (et compagnes) d’armes!
Bonne journée Marie-Do
Bonjour Marie Noël,
Que c’était inspirant et reposant à lire. J’ai toujours été un adepte de la petite cuillère à chaque jour que le bon Dieu veut bien me donner. A la longue, ça fait des merveilles.
Merci beaucoup pour cet article.
Benoit
Exactement, un pas après l’autre et le chemin de la vie se déroule sous nos pas, tranquillement.
Bonne journée Benoit
Marie-Noël
PS: de mon côté ça avance pour toi, Benoit…
Quel joli conte. Oui, c’est cela l’Amour est le pont entre toutes choses.
Merci pour ces encouragements qui nous ouvre au bonheur de la Fraternité.
A pratiquer illico presto
Nilse
Les contes ont ce pouvoir magique d’entrer dans notre monde imaginaire, là où tout se crée et où notre réalité prend forme.
Bonne journée Nilse!
Marie-Noël